L’intervention va permettre de corriger les défauts du nez : bosse, nez trop large, nez dévié, pointe trop grosse… Il va donc falloir évaluer l’aspect du nez, la place qu’il occupe au sein du visage, l’épaisseur de la peau ainsi que la demande formulée qui détermineront le résultat final.

La structure du nez, composé de cartilage et d’os, va ainsi être modifiée et redessinée. Pour cela il est nécessaire de réaliser des incisions à l’intérieur du nez et / ou également entre les deux narines.

En fin d’intervention les sutures sont réalisées soit à l’aide de fils résorbables, soit à l’aide de fils très fins.

Bilan pré-opératoire : un scanner des fosses nasales est réalisé s’il existe une gène respiratoire ou en cas d’antécédent de traumatisme.

Durée d’intervention : 1 à 2 heures suivant le geste à réaliser.

Type d’anesthésie : Anesthésie générale

Hospitalisation : la sortie est possible le lendemain de l’intervention.

Une attelle est mise en place sur le nez pendant un dizaine de jours.
Si une septoplastie est réalisée en même temps, des mèches nasales sont laissées en place 48 heures.
Les suites immédiates sont marquées par des ecchymoses, un oedème sur le nez et autour des yeux ainsi que par douleurs plus ou moins marquées mais calmées par les antalgiques.

Le résultat commencera à être véritablement visible vers 2 à 3 mois pour être véritablement définitif au bout d’1 an.

Il est nécessaire de prévoir un arrêt de travail de 10 à 15 jours.
Un arrêt des activités sportives et notamment des sports de ballons et de contact est fortement recommandé pendant les 2 mois suivant l’intervention.

Comme pour toute intervention chirurgicale, quelle qu’elle soit, il existe des risques médicaux d’ordre général (phlébite, embolie, infection sévère…), des risques liés à l’anesthésie et des risques spécifiques à chaque chirurgie. Tous ces risques vous seront spécifiquement expliqués lors de la consultation avec votre chirurgien et l’anesthésiste.

Les complications spécifiques à la rhinoplastie sont un saignement, un hématome, une infection, une réaction allergique aux produits utilisés, des cicatrices disgracieuses en cas de cicatrice externe, des troubles de la sensibilité.

Même si cela n’est pas considéré comme une complication, il peut exister des imperfections de résultats pouvant éventuellement bénéficier d’un geste de correction à distance de l’intervention initiale.
Tous les risques sont majorés par la prise de tabac et il vous sera donc très vivement conseillé d’arrêter de fumer 1 mois avant et 1 mois après l’intervention.

Les bonnes pratiques vont permettre de limiter les risques mais ne peuvent pas les supprimer.